La Culture Kémite : Héritage de la Sagesse Ancestrale
La culture kémite tire ses origines de Kemet, nom que les anciens Égyptiens donnaient à leur terre — la Terre noire, symbole de fertilité, de renaissance et de connaissance.
Bien au-delà des pyramides et des pharaons, la culture kémite est avant tout une civilisation spirituelle, fondée sur la Maât, principe d’équilibre, de vérité, de justice et d’harmonie cosmique.
Dans la vision kémite, tout dans l’univers est vivant et sacré : les astres, les plantes, les animaux, les humains, et même les éléments invisibles qui régissent le monde.
Chaque être est porteur d’une part divine, appelée le Ka (énergie vitale), et d’une conscience éternelle, le Ba, qui cherche à s’unir au Tout, à la Source universelle.
Dans l'ancienne egypte la composition de l'être humain dépasse la simple dualité entre le corps et l'ame.
Chaque individu compte en lui une dizaine de composantes matérielles et immatérielles qui l'intègrent dans la sphère terrestre du sensible et dans la sphère impalpable des dieux et ancêtres.
Après la mort, grâce à ses composantes éthérées, l'individu peut espérer une survie posthume dans la tombe et une existence immortelle auprès des puissances surnaturelles qui règlent les phénomènes cosmiques.
La conservation du souffle de vie (ânkh) est cependant conditionnée par le respect, la vie durant, des principes de la Maat (Vérité-Justice-Ordre) et par la maîtrise efficace de la magie-Heka
la déesse de l'harmonie cosmique, de la rectitude (ou conduite morale), de l'ordre et de l'équilibre du monde, de l'équité, de la paix, de la vérité et de la justice.
Femme, en général assise sur ses talons, mais ayant, dans tous les cas, la tête surmontée d'une plume. Cette dernière est à la fois une puissance intérieure et un savoir livresque qui permettent aux humains de s'assimiler aux dieux.
